Marchés d’applications

Les clients du Groupe Tournaire évoluent sur des marchés qui imposent les plus hautes exigences de qualité.

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Laurens Moens, responsable des ventes chez Moens Packaging

Interview de Laurens Moens
Responsable des ventes chez Moens Packaging

1. Pouvez-vous vous présenter et présenter l’activité de votre société ?

Je travaille pour Moens Packaging, nous sommes des distributeurs de tous types d’emballage en Belgique. Je suis Laurens Moens et je suis le responsable commercial pour tous les petits emballages. Tout ce qui fait moins de 30 litres. Dans cette gamme d’emballage, nous vendons aussi les emballages aluminium et Coex de Tournaire à nos clients qui se situent en Belgique et aux Pays Bas.

2. Quelle importance ont les emballages Tournaire dans votre activité ?

Pour nous Tournaire est un partenaire très important grâce à leur gamme d’emballage aluminium et Coex. En fait, ils représentent une opportunité pour nos clients d’avoir accès à des produits et des matériaux de qualité.

3. Quels sont les profile de vos clients actuels ?

Les profils de nos clients sont vastes, cela va de la petite société unipersonnelle à la grande multinationale. Dans toutes les industries de l’alimentaire à la chimie, en passant pas les peintures. Nous proposons une gamme complète de produit d’emballage de la plus petite bouteille au bidon aluminium de 30 litres. A travers une gamme large matériaux et de secteurs.

4. Comment évolue le marché des emballages dans votre territoire et particulièrement celui des emballages aluminium ?

Nous voyons les clients rechercher de plus en plus des produits de qualité et des matériaux de qualité afin de s’assurer que leurs clients à eux, reçoivent des matières dans les meilleures conditions et c’est la raison pour laquelle nous voyons de plus en plus d’opportunité pour les bouteilles aluminium de Tournaire.

5. Les réglementations de votre marché sont-elles différentes, évoluent-elles, sont-elles plus contraignantes et dans quel domaine ?

Les réglementations sont de plus en plus strictes et à cause de ça, nous devons agir de plus en plus vite afin de trouver des solutions pour nos clients.

6. Quelles sont les évolutions récentes en termes de contraintes environnementales pour les emballages ?

Nous voyons de plus en plus de clients avec des questions à propos des possibilités pour l’aluminium et le coex au regard de l’environnement et nous recherchons activement des solutions avec eux.

L’ALUMINIUM EST A LA POINTE DE LA RECYCLABILITE DES MATERIAUX D’EMBALLAGE

Pour protéger les produits lors de leur stockage ou de leur transport, il existe de nombreux types de matériaux d’emballages tant pour les produits de la grande distribution que pour les emballages industriels tels que le papier, le carton, le plastique, le verre, le bois ou métal.

Le choix d’un matériau varie selon différents critères liés au type de produit, son besoin de protection ou son type de transport.

Parmi ces matériaux, l’aluminium a des propriétés exceptionnelles : grande malléabilité, légèreté, résistance, conduction, protection totale contre la lumière, l’oxygène et l’eau. Mais qu’en est-il de la recyclabilité des emballages en aluminium ?  

 

01. L’aluminium, un produit très présent dans nature

02. L’impact environnemental de l’utilisation de l’aluminium dans les emballages est de plus en plus faible avec le temps

03. Le recyclage à l’infini et à 100% des emballages en aluminium

04. L’aluminium le matériau d’emballage le « plus écologique »

05. L’aluminium à faible empreinte carbone.

06. La filière du recyclage de l’aluminium en France crée des emplois

07. Une importante marge de progression pour la filière du recyclage

 

L’aluminium, un produit très présent dans nature :

L’aluminium, utilisé depuis l’antiquité, se trouve dans la nature mais uniquement dans des composés tels que l’alun (le plus connu). C’est, plus tard, en 1821, que le minéralogiste et ingénieur français Pierre Berthier[1] analyse un minerai dans les environs des Baux-de-Provence et identifie sa forte concentration en alumine. C’est ce minerai rouge ultérieurement dénommé bauxite qui s’imposera comme le principal minerai d’aluminium.

Deuxième métal le plus courant sur terre dans la nature, après le silicium, l’aluminium constitue 8% de la masse de l’écorce terrestre.

 

L’impact environnemental de l’utilisation de l’aluminium dans les emballages est de plus en plus faible avec le temps :

Pour obtenir une tonne d’aluminium il faut extraire deux tonnes d’alumine d’environ quatre tonnes de bauxite. C’est en regardant l’analyse du cycle de vie que nous mesurons au mieux l’impact environnemental d’un produit. Ce type d’analyse est le plus complet car il recouvre l’extraction, la fabrication, le transport, l’utilisation, le recyclage ainsi que les opérations connexes de fourniture en énergie, en matériau secondaire, et en transport. Ce sont les normes ISO 14040 et 14044[2] qui définissent des règles et la méthode qui prennent en compte l’ensemble des étapes du cycle de vie du matériau.

Aujourd’hui, ce sont 60 millions de tonnes d’aluminium primaire qui sont produits chaque année dans le monde. « Le stock d’aluminium à recycler ne cesse de croître et constitue, pour l’avenir, d’importantes ressources à un coût énergétique très réduit ». Source Aluminium France.

Pour approfondir, découvrez en détail pourquoi « Les emballages en aluminium contribuent à l’utilisation rationnelle des ressources… » et en quoi « l’aluminium préserve plus de ressources qu’il n’en consomme » beaucoup d’éléments se trouvent dans la brochure de l’European Aluminium Association[3].

 

Le recyclage à l’infini et à 100% des emballages en aluminium :

Essentiel pour la protection de l’environnement, le recyclage des emballages en aluminium permet d’économiser les ressources mais aussi de réduire le volume de déchets. Un emballage est recyclable quand il peut être transformé en une nouvelle matière première qui sera utilisée pour produire de nouveaux objets. L’aluminium est recyclable à l’infini à tel point que l’aluminium produit au début du vingtième siècle (1920) est à 75% toujours en utilisation aujourd’hui. L’aluminium est recyclable à 100% sans dégradation de ses qualités physico-chimiques initiales.

                            
Les emballages entièrement en aluminium usagé (aluminium secondaire) ont une forte valeur économique. Cette valeur contribue à son recyclage effectif : plus un produit contient d’aluminium, plus il a de chances d’être recyclé ! Les emballages en aluminium peuvent être utilisés pour produire de nouveaux emballages mais aussi d’autres produits à forte valeur ajoutée comme des blocs-moteur, des matériaux de construction ou des vélos. Par exemple avec 1 tonne d’aluminium recyclé il est possible de fabriquer 300 cadres de vélo de course.

 

L’aluminium le matériau d’emballage le « plus écologique » :

D’après l’étude d’ACV Bio Intelligence réalisée pour le compte de Tetra Pak le 25 juin 2019 : « C’est l’aluminium qui est le moins impactant pour la nature et qui peut prétendre au titre d’emballage le plus écologique [4]».

Cela signifie qu’il y a une très forte probabilité que la majeure partie des emballages en aluminium qui protègent les produits que vous achetez, particulièrement dans les emballages alimentaires, soit recyclée. Plus précisément, près de 47 % de l’aluminium consommé en France est issu du recyclage, Par exemple, les canettes d’aluminium contiennent au moins trois fois plus de matières recyclées que les bouteilles de verre ou de plastique comme l’indique The Aluminium Association[5].

 

L’aluminium à faible empreinte carbone.

Le recyclage de l’aluminium consomme peu d’énergie : seulement 5% de l’énergie initialement utilisée pour la production de métal primaire. Autrement dit, le recyclage des emballages en aluminium (pour fabriquer de l’aluminium secondaire) permet d’économiser jusqu’à 95% d’énergie par rapport à la production d’aluminium primaire et une quantité équivalente d’émissions de gaz à effet de serre (source AAA). En effet, ce recyclage en l’aluminium secondaire permet la réduction des émissions en CO2 d’au moins 100 Mt par an (évalué, en 2015, sur la base d’une production de 30 Mt d’aluminium secondaire)

 

L’aluminium, est non seulement léger (il possède une masse volumique environ trois fois inférieure à celle de l’acier) mais aussi comme il est recyclable à l’infini, il contribue massivement à la décarbonation. Deux fois plus léger que l’acier, l’aluminium permet de réduire le poids des chargements par exemple, qu’ils soient terrestres, maritimes ou aériens, en se substituant à de nombreux autres matériaux d’emballage plus lourds comme le verre ou l’acier pour des performances techniques équivalentes.

 

La filière du recyclage de l’aluminium en France crée des emplois :

Enfin, 92% des emballages en aluminium sont recyclés sur le territoire Français (8% en Europe). En 2015, 472 000 tonnes d’aluminium ont été recyclées en France. En comparaison, la production d’aluminium primaire s’est élevée pour la même année à 450 000 tonnes.

La filière recyclage de l’aluminium permet la création d’emplois et de valeur. En France, avec une dizaine d’usines d’affinage et de recyclage la filière représente environ 1500 emplois directs.

 

Une importante marge de progression pour la filière du recyclage :

Aujourd’hui, en France, 47% des emballages en aluminium sont recyclés, il y a encore un fort potentiel de progression. Retrouvez toutes les étapes du recyclage des emballages en aluminium en France en cliquant ici[6].

Nous vous invitons à retrouver les engagements de Tournaire en terme de Système de Management Environnemental en cliquant ici[7].

 

__________________

[1] https://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Berthier

[2] https://www.iso.org/obp/ui/#iso:std:iso:14044:ed-1:v1:fr

[3] https://www.european-aluminium.eu/media/1320/packaging-brochure_fr.pdf

[4] http://castilloje.free.fr/1sti2d/1sti2d_ett_tp/2_cycle_vie/tp6d_tetrapak/synthese_acv_tetra_pak.pdf

[5] https://www.aluminum.org/aluminum-advantage/facts-glance

[6] https://www.citeo.com/le-mag/infographie-tri-et-recyclage-des-emballages-en-aluminium-fait-le-point/

[7] https://www.tournaire.fr/le-recyclage-comme-le-monde/

DE 1833 A NOS JOURS, UNE ENTREPRISE TRAVERSE L’HISTOIRE

Tandis que l’active cité marchande de Grasse ajoute à ses huiles d’olive, ses cuirs et ses  gants une nouvelle production, celle des « Huiles à parfums » et «  Extraits de fleurs », une nouvelle corporation naît : celle des distillateurs et entraîne le développement de celle des chaudronniers qui doivent étendre leur savoir-faire à la réalisation des alambics. C’est dans ce contexte, en 1833, que Joseph Tournaire, fils et petit-fils de meunier, s’établit dans un atelier de 40m² à la place de la Roque. À la fin du XIXème siècle, l’industrie du parfum ne nécessitait pas moins de six ateliers de chaudronnerie à Grasse.

01. 1833 – LE DÉBUT D’UNE AVENTURE

02. 1920 – UN VIRAGE FONDAMENTAL

03. 1950 – L’OUVERTURE AU GRAND EXPORT

04. 2010 – LA ROBOTIQUE AU SERVICE DE LA QUALITÉ

05. PHOTOS DE FAMILLE

1833 – le début d’une aventure

Scan de la revue scientifique "La Parfumerie Moderne", numéro d'avril 1930
La Parfumerie Moderne – Avril 1930
Article journalistique sur les nouveaux emballages aluminium vitrifiés - La Parfumerie Moderne janvier 1930 p.277 et 279
La Parfumerie Moderne janvier 1930 p.277 et 279

La croissance de cette activité et sa saisonnalité font apparaître de nouveaux besoins : pouvoir stocker durablement, sans altération des matières sensibles et les transporter plus loin sans dommages. Les parfumeurs se sont naturellement tournés vers les experts des matières et de leurs contraintes : les fabricants d’alambics.

Ainsi, à la demande de ses clients et fort du succès de ses alambics, médaillés notamment à l’exposition de Nice en 1884, la société Antoine Tournaire Fils diversifie, très tôt, son activité en y ajoutant la conception et la fabrication d’estagnons en cuivre étamé, le matériau utilisé pour les alambics de l’époque.

En 1900, tandis qu’à Grasse, comme ailleurs en Occident, apparaissent les premières « Usines à vapeur », Gustave Tournaire, ingénieur des Arts & Métiers, transfère, à Font-Laugière l’atelier de son aïeul où, sur 600 m², il développera la fabrication d’alambics et d’estagnons en cuivre étamé pour l’industrie grassoise, les liquoristes de France et les parfumeurs d’Europe.

Publicité Tournaire paru dans “La Parfumerie Moderne” de 1925 à 1932

1920 – un virage fondamental

Entre 1925 et 1930, sous l’impulsion de Marcel Tournaire et avec les progrès de la technologie autour de l’aluminium, Tournaire S.A. opère une révolution en proposant une gamme d’emballages en aluminium monobloc ultramoderne. Le type 1 était né. Très rapidement, la vitrification au vernis cuit est venue compléter la gamme.

1950 – l’ouverture au grand export

Dans les années 1950, Jean Tournaire déploie la société sur des nouveaux marchés. Les emballages Tournaire commencent à être utilisés par les industries pharmaceutiques pour le conditionnement de principes actifs stériles, mais aussi pour les marchés de la chimie.

Le développement des marchés de la pharmacie et de la chimie s’intensifie et en 1960, Marcel Tournaire investit sur un terrain au Plan-de-Grasse sur laquelle sera construite l’usine à son emplacement actuel. C’est en 1965 que René Tournaire industrialise la production des emballages aluminium avec l’introduction des premières presses à filer et des premières machines de rétreint.

Sous la présidence de Gilbert Tournaire et la direction de Jean-Pierre Forestier, l’emballage devient l’activité principale de la société Tournaire S.A. dans les années 70. Les ventes se développent rapidement à l’export : Jean Tournaire, directeur commercial, étend la présence de l’entreprise sur les marchés d’Asie et du Moyen-Orient, Hugues Thibaud analyse et ouvre le marché nord-américain en associant Tournaire S.A. avec la société O.Berk dans le New Jersey et Xavier Arnoult devient le premier directeur export en développant le marché européen

En 1978, Tournaire S.A. introduit sur le marché son premier système de fermeture à vis inviolable conçu par Jean Tournaire : Le Système Plus® En 1980, pour mieux maîtriser la performance des fermetures de ses bouteilles aluminium, Tournaire S.A. crée son atelier d’injection plastique.

Dans les années 90, à l’écoute de ses clients, Tournaire S.A. élargit son savoir-faire à la coextrusion soufflage. La production de bidons en plastique multicouches barrière démarre alors et vient compléter la gamme d’emballage aluminium historique. En 1993, Tournaire S.A. améliore encore son procédé de nettoyage en mettant en place une unité de décapage et d’oxydation automatisée pour les contenants aluminium à destination des principes actifs pharmaceutiques. Cela permet aussi d’accroître sa capacité de production tout en assurant un niveau supérieur de qualité. En 1995, grâce à plusieurs acquisitions, l’emprise foncière du site de Grasse est augmentée de 50% et de nouveaux bâtiments sont construits pour permettre la poursuite du développement de l’activité emballage.

En 1999, sous la direction de Luc Tournaire, la filiale commerciale TMM est créée en partenariat avec la société familiale jurassienne Millet Marius afin de mieux servir les clients de l’agrochimie. En 2003, la filiale américaine Elemental Container est créée grâce au rachat de la filiale O.Berk International dans le New Jersey.

Fort de sa certification ISO 9002 en 1996, Tournaire S.A. obtient, en 2002 la certification ISO 9001, puis en 2003, la certification ISO 14001.

En 2005, afin de se rapprocher de ses clients et de leur offrir le meilleur service possible Tournaire S.A. crée, sur une partie de l’ancien site Kodak, la filiale industrielle Tournaire Plastic S.A.S à Chalon-sur-Saône. Grâce à cet emplacement central, Tournaire S.A. est capable de livrer rapidement à ses clients, ses emballages « barrière » en plastiques coextrudés. Cette filiale de fabrication obtiendra la certification ISO 9001 en 2008.

La pérennité ainsi que la responsabilité sociale et environnementale sont des valeurs majeures sur lesquelles la S.A. Tournaire fonde son développement. En 2011, Luc Tournaire fait créer l’école interne, avec pour objectifs de documenter et transmettre les savoir-faire spécifiques de l’entreprise. Cette école a pour autres mérites de favoriser le développement professionnel des salariés, leur permettre l’accès à des niveaux plus élevés de qualification professionnelle reconnus par l’état, tout en maintenant l’emploi.

2010 – La robotique au service de la qualité

En 2013, les premiers robots font leur entrée et les lignes de fabrication se modernisent, facilitant et fiabilisant les tâches routinières.

Fort de 185 ans d’expérience et de présence au service de ses clients et afin de compléter sa présence internationale à proximité de ses partenaires, Tournaire S.A. créé en 2018, sa filiale commerciale Tournaire Asie Pacifique à Bien Hoa City, au Vietnam.

De la naissance d’un petit atelier de chaudronnier à Grasse en 1833 au groupe international d’aujourd’hui, Tournaire S.A. a su se développer et se réinventer durablement à travers les guerres et les crises économiques et sanitaires. Tournaire S.A. reste aussi une société familiale riche d’une expérience unique qui s’adapte en permanence à ses clients et à son environnement pour demeurer le partenaire privilégié et innovant des industries des matières sensibles.

Photos de famille

Joseph Tournaire
Antoine Tournaire
Gustave Tournaire
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Marcel Tournaire
Gilbert Tournaire
Gilbert Tournaire
Jean-Pierre Forestier
Jean-Pierre Forestier
Jean Tournaire
Jean Tournaire
Luc Tournaire
Luc Tournaire

GRASSE, CAPITALE MONDIALE DU PARFUM

Premier balcon de la Côte d’Azur au flanc des collines et aux couleurs de la Toscane, entre mer et montagnes, la ville de Grasse connaît un essor significatif dès le début du Moyen-âge.

01. Grasse, une forte activité économique originelle : La tannerie.

02. La naissance de l’industrie du parfum.

03. Création de Tournaire dans le sillage des parfumeurs.

04. Les entreprises familiales emblématiques de l’industrie de la parfumerie à Grasse

05. Grasse et naturalité, la consécration et un nouvel essor depuis 2018

Grasse, une forte activité économique originelle : La tannerie.

Grasse devient, dès le 12ième siècle, une ville indépendante et puissante, contrôlant l’accès à tout l’arrière-pays et commerçant fortement avec l’Italie. Au début du XVe siècle, une importante industrie de tannerie s’y développe, conférant à la cité une renommée européenne. Le cuir de Grasse est célèbre pour sa qualité et sa couleur verdâtre obtenue par macération dans la myrte. En 1482, lors de la réunion de la Provence au Royaume de France, Grasse, magnifique citée fortifiée, peut lancer son activité florissante de tannerie (Gants, sacs et ceintures) dans le « grand commerce ». Dès 1560, la cité développe également la culture à grande échelle du Jasmin, la production de la Rose de Mai, de la Tubéreuse et de la Lavande.

Cependant le cuir tanné ne sent pas bon. Pour mieux répondre aux exigences de la noblesse, un tanneur de Grasse aurait eu l’idée de parfumer les gants de cuir. Il en aurait offert une paire à Catherine de Médicis qui, séduite, lance la mode des gants parfumés à la Cour, à l’origine de la réputation mondiale de Grasse. En 1614, Louis XIII crée la corporation des Maîtres Gantiers Parfumeurs qui développe entre autres le « gant à la frangipane », « à la provençale ».

 

La naissance de l’industrie du parfum.

L’activité de la tannerie décline lentement jusqu’à la fin du 18ième siècle, à cause d’une forte taxation et de la concurrence transalpine. Mais dans le même temps, se parfumer devient un rituel de beauté et si les deux activités restent liées, la parfumerie prend son essor. Grâce à d’importantes cultures de nombreuses espèces florales et aromatiques favorisées par un climat et un terroir uniques, la parfumerie supplantera à Grasse la tannerie pour devenir une activité florissante à l’origine d’un rayonnement de la ville dans le monde entier.

Au 19ième siècle, l’activité de la parfumerie passe de l’artisanat au stade industriel. De grandes « firmes » familiales naissent dont certaines sont aujourd’hui des leaders mondiaux.

 

Création de Tournaire dans le sillage des parfumeurs.

L’atelier artisanal fondé en 1833 place de la Roque à Grasse par Joseph Tournaire, est également né de l’activité des gantiers qui se mettent à vendre du parfum.

C’est au moment de l’éclosion de cette industrie, lorsque les besoins de distillations de produits naturels se développent, qu’apparaissent les premiers chaudronniers, spécialisés comme Tournaire dans la fabrication d’alambics. Puis, dans les années 1900, Gustave Tournaire transforme la chaudronnerie artisanale en une usine de chaudronnerie industrielle, au moment de l’apparition de la vapeur, capable de traiter d’importantes quantités de matières premières.

En sortie des alambics, les parfumeurs cherchent des emballages solides et étanches, capables de transporter leurs essences précieuses jusqu’en Australie sans altération. Tournaire crée alors les estagnons et autres emballages de transport en cuivre étamé pour les parfums. La naissance de l’emballage en aluminium se fait, dans les années 1930,  sous l’impulsion de Marcel Tournaire, lorsque le cuivre devient trop cher, et les technologies de transformation de l’aluminium  plus performantes. En passant du cuivre soudé à l’aluminium « monobloc », le flacon alu va être utilisé dans le monde entier.

De 1833 à nos jours, une entreprise traverse l’Histoire.

 

Les entreprises familiales emblématiques de l’industrie de la parfumerie à Grasse :

L’industrie de la parfumerie c’est, bien entendu, la culture des plantes à parfum et leur traitement, les compositions et les créations de produits finis : des parfums ou des arômes pour la parfumerie, la cosmétique, les produits d’hygiène et les produits alimentaires mais c’est aussi une industrie phare pour l’importation et l’exportation, le négoce, le traitement et la transformation des matières naturelles.

Dans cette industrie nous retrouvons encore aujourd’hui à Grasse, beaucoup d’entreprises familiales telles que Mane, créée en 1871, mais aussi Robertet créée en 1850 ou encore Payan Bertrand créée en 1854, ou Argeville en 1955 et Jean Niel en 1779…

A l’image de Tournaire, ces entreprises, ont à leur tête depuis l’origine des générations des dirigeants qui ont su préserver l’indépendance de leur entreprise en innovant et en se développant de manière rentable depuis bientôt deux cents ans.

 « L’industrie du parfum à Grasse, c’est 64 entreprises pour environ 4.600 salariés et un chiffre d’affaires de 2,9 milliards d’euros », explique Philippe Massé, à la tête de Prodarom, le syndicat national des fabricants de produits aromatiques. (Source Capital – Janvier 2021).

« Le bassin de Grasse a un rôle de premier plan dans le monde de la parfumerie, il représente près de la moitié de l’activité française de la parfumerie et des arômes et autour de 7-8 % de l’activité mondiale ». Les entreprises familiales grassoises ont su pérenniser ce patrimoine unique au monde. (Selon Wikipédia).

Les années de guerre et la crise de 1929 puis la démultiplication des échanges internationaux ont réduit, durant le 20ième siècle, l’expansion des industriels grassois face à la croissance fulgurante de l’industrie aromatique de synthèse captée, en grande partie par les entreprises géantes Suisses, Américaines ou Allemandes.

 

Grasse et naturalité, la consécration et un nouvel essor depuis 2018

Cependant, les familles Grassoises n’ont pas dit leur dernier mot.

L’ensemble des acteurs de l’écosystème du Pays de Grasse et les élus s’investissent fortement depuis de nombreuses années pour promouvoir la naturalité et le retour à grande échelle des cultures de plantes à parfums.

La ville de Grasse dont un quart de son territoire est classé « réserve naturelle protégée », constitue (avec d’autres zones des régions Provence-Alpes-Côte d’Azur et Rhône-Alpes) un pôle de compétitivité national labellisé en juillet 2005 intitulé P.A.S.S (Parfums-Arômes-Senteurs-Saveurs).

L’association des « Fleurs d’Exception du Pays de Grasse » créée en 2006 qui a pour vocation de promouvoir & valoriser les productions florales et végétales du Pays de Grasse regroupe plus de vingt-cinq producteurs de plantes à parfums. Armelle Janody, Présidente de l’association confirme : « Fleurs d’Exception du Pays de Grasse c’est une association de producteurs de plantes à parfum du territoire grassois, qui ont fait le choix de cultiver en bio, et qui sont tous signataires d’une charte qui prône solidarité et partage. La mission de l’association est d’assurer la promotion et la valorisation des plantes à parfum, des productions de plantes à parfum locales ».

En 2018, c’est la consécration pour le Pays de Grasse qui obtient l’inscription de ses savoir-faire liés au parfum au patrimoine de l’humanité.

Dès 2020, les élus ont modifié le Plan Local d’Urbanisme de manière à ce que la surface des zones agricoles (ZA) soit multipliée par plus de cinq, passant de 178 ha à 928 ha, soit 20% du territoire de la commune ! Pour développer les cultures de la Rose et du Jasmin.

Les grandes marques de luxe qui affectionnent la naturalité se sont implantées à Grasse : Channel, Dior, Lancôme et Louis Vuitton…

A l’origine, pour parfumer les gants, le gantier parfumeur Grassois utilisait directement dans son environnement, la lavande, la fleur d’oranger, la rose ou encore le mimosa, les matières premières naturelles.

Après des années de progression des parfums et arômes de synthèse dominés par des entreprises étrangères, Grasse a su reprendre l’initiative et s’imposer comme le territoire du renouveau de l’industrie du Naturel. Cet engouement pour les produits naturels que nous retrouvons aujourd’hui chez chaque consommateur, les entrepreneurs et les élus du Pays Grassois l’avaient anticipé.

Le Pays Grassois, berceau des entreprises familiales liées au négoce et au traitement des plantes à parfum et arômes, à la composition et la création de parfum est encore plus fièrement, la capitale mondiale des parfums, de la qualité et de la Naturalité dans le monde.

C’est aussi après la lavande, la fleur d’oranger, la rose et le mimosa le grand retour des cultures de la tubéreuse et du jasmin, des parfums uniques, uniques par leur authenticité. Toute l’équipe de Tournaire est fière de participer à faire voyager ces précieux et sensibles parfums dans le monde entier.

Romain Leclef, General manager Asia-Pacific chez Tournaire

Interview de Romain Leclef
General Manager Asia-Pacific chez Tournaire

 

Pouvez-vous vous présenter ainsi que l’activité de Tournaire Asia Pacific ?

Bonjour à tous, je m’appelle Romain Leclef, je suis en charge de la filiale asiatique de Tournaire et je m’occupe de toute la zone Asie Pacifique.

L’activité de Tournaire est d’accompagner tous ses clients européens cherchant à se développer sur le marché asiatique. La plupart d’entre eux, surtout les parfumeurs, ont installé des unités de production en Asie donc notre mission est de les accompagner sur ce marché. Et aussi de les aider à développer des nouvelles parts de marché en local.

 

Quels sont les profils des entreprises clientes ?

Le profil de nos clients en Asie c’est avant tout dans le secteur de la parfumerie, qui est notre marché historique. On a aussi une grande partie de notre chiffre d’affaires qui est basé sur le métier des API, donc sur le marché de la pharmacie. Et après on a plein de secteur d’activités, on peut passer par les électrolytes, on voit bien l’essor des voiture électriques, ce sont des partenaires surtout en Chine. La Chine, qui est leader sur les batteries. On a également des partenaires pour les cristaux liquide : ce sont les écrans d’ordinateurs, télévisions ou smartphones.

 

Quelles sont les spécificités de Tournaire ?

Notre avantage concurrentiel vis à vis de nos concurrents c’est évidemment le haut de gamme, qui est notre marque de fabrique mais surtout nous avons la gamme la plus large du marché, on part de quelques cc à plus de 30 litres. Aucun de nos concurrents ne propose une gamme aussi large.

 

Les réglementations sont-elles différentes ? Évoluent-elles ?

La règlementation en Asie est différente de la règlementation en Europe ou aux États Unis, mais c’est une règlementation qui converge vers la règlementation européenne et américaine. Les asiatiques sont de plus en plus exigeants et donc la qualité devient un gage de nécessité en Asie, ce qui permet à Tournaire de bien se positionner sur ce marché.

 

L’emballage en aluminium prend-t-il de l’importance en Asie-Pacifique ?

Alors effectivement l’emballage en aluminium prend de plus en plus d’importance sur ce marché, comme je l’ai exprimé précédemment. La réglementation est de plus en plus exigeante donc la montée en gamme des produits en Asie demande une expertise sur le packaging et une exigence qui fait qu’aujourd’hui le potentiel de croissance de Tournaire en Asie est évidemment non négligeable.

Paolo Schreiber, Gérant de la société Agrosyn SARL

Interview de Paolo Schreiber
Gérant de la société Agrosyn SARL

 

Pouvez-vous vous présenter ainsi que l’activité de votre entreprise ?

Bonjour, je suis Paolo Schreiber le gérant de la société Agrosyn SARL, fondée en 1999 par mon père et trois autres associés pour intervenir sur les marchés de l’Agrochimie.

En 2002, j’ai rejoint la société avec pour objectif de développer les ventes d’emballages.

Cela a été une stratégie gagnante car au cours des années le secteur l’agrochimie a continué à baisser alors que le secteur principal aujourd’hui est demeuré celui de l’emballage.

 

Quelle est l’importance de Tournaire dans votre activité ?

Comme déjà expliqué auparavant l’activité avec TOURNAIRE n’a pas cessé d’évoluer et est devenue fondamentale. Elle représente aujourd’hui 90 % de notre chiffre d’affaires.

 

Quel est le profil de vos clients actuels ?

La typologie de nos clients se divise en plusieurs marchés dans la mesure où les bouteilles de TOURNAIRE couvrent plusieurs marchés d’application. Le plus important est certainement celui de la parfumerie, suivi du secteur des ingrédients alimentaires, sans oublier les principes actifs pharmaceutiques, l’industrie chimique et les solvants – et autres marchés de niche.

 

Quelle est le type de commande que vous recevez le plus régulièrement ?

Initialement, les demandes les plus fréquentes sont surtout liées aux caractéristiques des produits et aux tarifs. Ensuite pour finaliser les ventes, il est nécessaire d’avoir toujours plus de documentation technique et une autre caractéristique très appréciée des clients est d’avoir la capacité de livrer rapidement et avec flexibilité.

 

Comment le marché du packaging se développe dans votre zone et en particulier les packaging fait en aluminium ?

L’emballage n’est plus seulement destiné, comme auparavant, à contenir un produit mais aujourd’hui il doit être aussi capable de le protéger et de le mettre en valeur sur le marché. En conséquence, les clients sont devenus de plus en plus exigeants concernant les caractéristiques de l’emballage et nous devons être toujours plus vigilants pour les satisfaire.

 

Est-ce que la réglementation est différente ? Comment évolue-t-elle ? De quelle manière ?

En Italie nous suivons, bien entendu, les règles européennes comme les GMP et l’ISO, mais pour certains secteurs comme l’alimentaire nous avons une tradition de législations spécifiques qui obligent le client à choisir toujours les produits qui conviennent le mieux à leurs objectifs.

 

Est-ce qu’il existe des nouveaux matériaux qui utilisent l’emballage en aluminium ?

Il existe des matériaux spécifiques qui requièrent un emballage d’aluminium, traditionnellement le marché pharmaceutique, mais aussi plus récemment d’autres produits stratégiques de l’industrie électronique.

 

Quelles sont les dernières évolutions en termes environnemental et en matière de packaging ?

Le thème environnemental est devenu de plus en plus important aussi, dans le secteur de l’emballage et nous avons récemment de plus en plus de questions à ce sujet, surtout en ce qui concerne la recyclabilité en fin de vie. Pour nous il est de plus en plus important de pouvoir satisfaire ces demandes.

Benoît Ramet, Vice-président Vente et Marketing chez Elemental Container

Interview de Benoît Ramet
Vice-président Vente et Marketing chez Elemental Container

 

Pouvez-vous vous présenter ainsi que l’activité d’Elemental Container ?

Bien sûr, mon nom est Benoît Ramet, je travaille pour Elemental Container dont je suis le Vice-président vente et marketing et nous sommes la filiale de TOURNAIRE S.A. en Amérique du Nord.

 

Comment évolue le marché des emballages en aluminium aux USA ?

Alors, comme dans la plupart des pays industrialisés, l’aluminium bénéficie d’une bonne tendance en général car nous voyons de plus en plus d’entreprise réduisant leurs achats de plastique, par exemple, pour aller vers l’aluminium. L’aluminium peut être recyclé de manière infinie et il est très important d’en profiter.

 

Quels sont les profils des entreprises clientes ?

Nous avons une grande diversité de clients. Ils utilisent nos produits pour des produits aromatiques ou des fragrances naturelles, des vitamines, mais aussi pour des solvants d’analyse. Ainsi les profils types sont des gens cherchent à protéger leurs produits et l’aluminium offre de nombreux avantages : c’est une barrière parfaite au gaz, à l’humidité et à la lumière et il est crucial de le prendre en compte. C’est aussi un matériau léger donc j’encouragerai tout le monde à profiter de ces caractéristiques.

 

Quelles sont les demandes les plus fréquentes ?

Les questions les plus fréquentes pour nous, comme nous sommes des distributeurs et que nous ne fabriquons pas en Amérique du Nord, c’est la disponibilité des emballages. Nous avons, bien sûr, beaucoup de questions techniques, particulièrement les marchés de nos clients, mais ce qui est important, c’est d’avoir des produits disponibles en quantité et en qualité.

 

Quels conseils donnez-vous à un client en train de réfléchir au choix de matériau pour le futur emballage de ses produits ?

Quand un client recherche un emballage, je dirais qu’il ne devrait pas rechercher seulement un prix. Il est facile de comparer les prix de différents matériaux et de simplement prendre le moins cher. Prendre le moins cher ne sera pas la meilleure stratégie si vous commencez à perdre du produit ou l’intégrité de votre produit. Vous avez travaillé dur pour créer le meilleur produit possible, assurez-vous que le dollar que vous dépenserez en plus, le protègera jusqu’à votre client final et qu’il sera satisfait. Prendre l’emballage le moins cher ne sera peut-être pas la meilleure solution pour cela. Essayez, prenez le temps de faire des études comparatives de différents emballages et je pense qu’à la fin, vous verrez tous les bénéfices de l’aluminium TOURNAIRE.

Rencontre avec Letizia Geraci, Assistante Commerciale sur le site Plasturgie

Pouvez-vous vous présenter ainsi que votre métier ? 

Je m’appelle Letiza Geraci je travaille pour la société Tournaire depuis 1 an, je suis assistante commerciale autrement dit chargée de clientèle. Je suis basée sur le site de plasturgie qui est situé à Chalon-sur-Saône. 

Pourquoi avez-vous choisi ce métier ? 

J’ai choisi ce métier qui correspond bien à mon goût pour la relation client, j’aime être plus au proche des clients pour répondre à leurs besoins. Ce métier me permet de parler des langues étrangères pour lesquels j’ai une appétence. 

Pourquoi travailler chez Tournaire ? 

Après avoir travaillé pour de grands groupes, j’ai décidé de rejoindre la société Tournaire, qui est une société humaine, de plus elle est très présente à l’internationale. Cette entreprise a une longue histoire, qui prouve sa pérennité. 

En quoi votre rôle est important pour la gestion commerciale ? 

Mon rôle est le point d’entrée entre les clients et Tournaire, cette proximité est la porte d’entrée entre les clients et Tournaire, ça me permet de répondre au mieux aux différentes questions. Nous cherchons à donner les solutions les plus pertinentes aux différents de nos clients. 

Votre bilan après 1 an chez Tournaire ? 

Tournaire est une entreprise familiale où on est facilement intégré, l’environnement est bienveillant et convivial. Le bilan est positif parce que j’ai un rôle qui me correspond, qui m’épanouit et correspond à mes attentes.

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